Depuis plus d’une année, la Suisse veut doter son armée avec de nouveaux avions, en vue d’un risque d'invasion de nos ennemis ou de nos alliés Français et Allemands. Il faut le dire clairement : la Suisse est leur allié tant que cela leur plaît et leur ennemi lorsqu’elle n’est pas en accord avec eux sur la fiscalité.
Voici notre position sur la fiscalité : http://www.nospy.info/cms/remarque/131-qui-se-justifie-saccuse-20091018
Mais la Suisse se leurre : la 3ème Guerre mondiale a d’ores et déjà commencé. Et ce ne sont pas des avions ou des armes qui permettront de la gagner. Nos politiciens sont des dinosaures et ne comprennent rien au monde virtuel, je parle de l’Internet. Les spammeurs utilisent des réseaux éphémères qui disparaissent au bout de 48h.
La Chine l’a bien compris, et propose des abonnements à leurs autochtones pour l’envoi en masse de courriels, plus ils en enverront, plus bas sera leur abonnement Internet.
Cette pratique existe aussi dans le démarchage téléphonique. Le prix de l’appel est préférentiel ! En résumé, plus ils vous pourrissent la vie, moins cher ils paieront les communications.
Mais les politiques Chinois ne sont pas stupides. Ils sont même machiavéliques. En simple, la Chine refuse de respecter les Conventions de Genève en matière des Droits de l’Homme. Il veulent aussi interdire à leurs citoyens l'accès intégral à l’Internet, et donc à l’information. Il veulent tout contrôler, c’est pourquoi Google veut se retirer de la Chine.
Il faut dire que le plan des Chinois était presque parfait. Mais c’était sans compter avec NoSpy.
Plus leurs autochtones envoient des couriels non sollicités, plus le reste de monde bannit leurs IP ou leurs noms de domaine. Ce qui a pour conséquence que les citoyens chinois qui voudraient faire éclater la vérité sur diverses atrocités ou dérapages n’y parviendront pas. Car lorsqu’ils enverront des courriels, il seront directement bloqués par les filtres anti spam, voire directement envoyés vers la corbeille !
A présent, vous le savez. Alors agissez en conséquence !
Début des problèmes : Depuis le 1 janvier 2010 une entreprise du Web à Genève envoie, par un moyen qui devrait être considéré comme du piratage (hacking) de serveur d'envoi de mail, une masse de publicités non sollicitées. Il faut dire que cette entreprise est novatrice dans son domaine. Elle propose à qui y mettra le prix, d’envoyer de la publicité sur une base de données de 600‘000 adresses. Pour éviter tout problème, cette entreprise ne prend en charge que le graphisme de la publicité. Pour le suivi, c’est une entreprise tierce basée dans un autre pays qui aura la charge d’envoyer les courriels. Nous la connaissons tous, elle se nomme Emailvisons et est domiciliée en Angleterre. Ses courriels ne sont pas envoyés de manière anonyme (comme le dit l’un des techniciens de IP Worldcom) : ils se font passer pour votre nom de domaine. Dans les faits, cela se passe comme si vous vous étiez envoyé un courriel à vous-même, via votre propre opérateur internet (dans le cas où le nom de domaine est le même).
Le Quota Lorsque cela nous est arrivé, notre quota de courriels quotidiens a été dépassé. Je me demande si le client de cette entreprise est réellement informé des méthodes discutables utilisées par son mandataire pour l’envoi en masse. Notre prestataire de services a pris contact avec l’entreprise qui a envoyé cette publicité.
Étonnamment, cette entreprise a refusé de leur donner le nom de l’entreprise qui lui a procuré notre adresse de courriel. Si elle n’a rien à se reprocher, pourquoi est-il si compliqué d’obtenir cette information ?
Logique floue : Dites-moi si je me trompe. Lorsque vous voyez un nouveau produit porté dans le rue par une personne inconnue et que vous vous dites c’est génial, que vous lui demandez d’où cela provient, que cette personne part en courant, vous vous doutez que cette personne a quelque chose à se reprocher. Car dans les autres cas, elle vous dira volontiers, voire avec plaisir où vous pourrez vous la procurer !
Aberration : En revanche l’entreprise proposait que notre prestataire lui fournisse la liste des 518 adresses de courriel de nos membres, de manière à vérifier si ces adresses étaient bien dans leur liste. C’est l’hôpital qui se moque de la charité ! Après discussion avec notre prestataire, l’entreprise a décidé de ne fournir que les noms de domaines touchés, car nous n’étions pas les seuls ! Il s’est trouvé que l’entreprise de Web à Genève a refusé de faire le tri car il semblerait qu’elle ait plus de 7000 adresses de courriel provenant de @bluewin.ch, et qu’il lui serait donc préjudiciable de s’en passer.
Mais où va-t-on ? Il n’existe aucun service de régulation ou de vérification dans ce domaine d’activité. Pourtant dans tous les autres domaines se font des contrôles :
Exemple : Restaurant Vous avez un restaurant. De temps en temps, le service d’écotoxicologie passe inspecter les lieux. S’il y a le moindre soupçon, on vous demandera le nom de tous vos fournisseurs... Souvenez-vous de cette histoire d’une pizzeria qui mettait du Canigou dans ses pizzas... Ce sont les éboueurs qui ont remarqué qu’il y avait trop de boîtes de conserve dans leur poubelle, et qui ont alerté les autorités. Après enquête, le restaurant a fermé !
Exemple : Chantier Lorsque vous ouvrez un chantier, des inspecteurs passent pour examiner si tout se passe normalement, demandent la liste des employés, etc.
Action nulle ! Pourtant lorsqu’il s’agit de démarchage téléphonique ou d’envoi de courriels en masse, il n’y a aucun organe pour vérifier la provenance de la liste d’adresses. Il n’y a aucune loi qui oblige l’envoyeur a vous indiquer le nom de l’entreprise qui lui a fourni vos données et aucune garantie que ces données seront supprimées. Car il pourrait les revendre dans un autre pays pour rattraper le préjudice causé par l’application de votre requête...
Le nom d’un spammeur ? Il y a quelques mois de cela, je me suis suis procuré un logiciel Internet nommé Twonky Media auprès de : Element 5 - a service of digital river - www.element5.com
http://twonkymedia.com/TM_server_download.html
Comme vous me connaissez, j’ai utilisé mon système non breveté de tracking de mail :
http://www.nospy.info/cms/enquete/87-on-a-trouve-les-noms-des-spammeurs-20070312
Et après quelque jours, des pourriels sont arrivés sur une adresse-alias créée uniquement pour le contrôle du suivi de cet achat. J’ai beau eu écrire aux deux entreprises, je n’ai obtenu aucune réponse satisfaisante.
Émancipation : L’entreprise de Web à Genève nous a laissé entendre que nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère dans le domaine de la publicité. Elle détient une liste de plus de 600‘000 adresses, obtenues de manière parfaitement légale. Et nous ne mettrons pas en doute leur parole : d’ailleurs, qui le pourrait, hormis une instance de contrôle de leur acquisition...
Tracking : Nous remercions IP Worldcom, qui a trouvé et bloqué ses courriels non sollicités dans les filtres de ses abonnés.
Il vous suffit de bannir le nom de domaine *.ccemails.net dans les sources de votre logiciel de courriel, cela limitera un peu les dégâts.
À titre informatif : Pour information, l’entreprise de publicité en masse — que nous ne nommerons pas — nous a affirmé que son activité est totalement légale. Pourtant, il s’agit bien d’une entreprise de spam, selon le dire de son PDG. Or, si je ne me trompe, le spam est bien illégal ?
Quoi qu’il en soit, l’entreprise d’assemblage publicitaire utilise un réseau qui ne lui coûte rien. Mais en fin de compte, il y a bien quelqu’un qui paie cette sur-consommation de trafic Internet. Leur publicité nous aura coûté quelque 2117 €, rien que pour notre serveur !
Faisons une comparaison, avec des mots simples : Prenez la capital de votre pays, disons qu’en permanence il y a 1’00‘000 de voitures qui circulent par chaque tranche de huit heures. Elle sont utilisées par des personnes qui travaillent ou vivent dans les alentours. Ajoutez-y quelque 20% de tourisme par tranche de 24 heures.
Admettons qu’une entreprise, peu scrupuleuse des infrastructures locales, utilise durant un temps donné cette ville pour y faire transiter 1 milliard de véhicules Hummer, qui contiennent chacun quatre faire-part de mariage. Une partie d’entre eux se perdront, car certaines adresses ne seront pas valides. Dans l’hypothèse la plus favorable, les véhicules qui les portent traverseront plus d’une fois la ville pour les ramener à leur expéditeur. D’autres tourneront des années dans la ville, comme des mouches autour d’une bouse de vache.
Voilà à quoi ressemble le web : la gabegie totale. Le coût de ce trafic supplémentaire se chiffre en millions, mais l’entreprise qui a envoyé tous ces faire-part n’aura fait payer au marié que 500 €.
Le passé : Auparavant, il fallait utiliser les services de la poste, et donc rémunérer son réseau. Depuis qu’existe l’Internet, tout est devenu plus simple. Je ne suis pas favorable à une taxe pour l’envoi des courriels, comme la France le voudrait, mais je ne comprends pas l’absence d’un organe de contrôle de ces bases de données, ou une meilleure législation :
Les lois en Suisse : http://www.bakom.admin.ch/dienstleistungen/info/00542/00886/index.html?lang=fr
Les lois ci-dessus sont loin d’être adaptées à la réalité des faits. L‘autre problème est qu’il y a de nombreuses lacunes. En Europe c’est 750€ d’amende par adresse de courriel, ce qui est plus proche, car mettre une amende de 1‘000‘080 CHF pour une personne qui a envoyé 10 milliards de mail, ce n’est pas cohérent. En plus il faudrait pourvoir faire appliquer cette disposition, ce qui n’est pas simple. Mais par chance, l’entreprise de Web à Genève qui a envoyé ces publicités n’a pas dû regarder de près les noms des personnes touchées, et par chance cela semble avoir suscité l'intérêt des autorités.
Le bon chemin : La logique voudrait que lorsqu’il y a un litige avec l’une de ces entreprises d’envoi en masse, ont fasse appel à un organe indépendant de médiation (La CNIL en France) qui serait garante de notre tranquillité.
Le chaînon manquant : Techniquement, il serait préférable que le gouvernement soit le garant des bases de données d’envoi en masse, au lieu de passer par Emailvision dans un pays tiers. Ce serait le gouvernement qui s’occuperait de faire ce travail. Ce qui permettrait de remplir les caisses et de calculer de manière précise le coût d'envoi de ces publicités. D’autre part, plus besoin d’entreprise d’assemblage de mail. Moi, qui suis votre voisin, pourrais demander une publicité comme pour la radio et la TV, qui serait validée, et me permettrait de l’envoyer dans nos courriels. Dans l’hypothèse où l’on voudrait ne plus être dérangé, on activerait le lien en bas du mail. Chose que plus personne n’ose faire depuis que l’ont sait c’est ce lien qui permet de valider votre abonnement, même si vous activez l’option de désabonnement. Ou un appel vers un numéro de téléphone permettrait de se désabonner. Et une partie de ces revenus permettrait de financer la police anti-spam !
La vérité des faits : Je l’ai déjà dit maintes fois : le spam est une drogue qui rapporte.
http://www.nospy.info/cms/enquete/62-le-spam-est-une-drogue-qui-rapporte-20050404
Sauf qu’a présent, il vaux mieux lutter contre le spam que de le laisser prendre du volume, au risque de ne plus pouvoir communiquer. Pour information, sachez que 80% du trafic mondial sont du SPAM
Avis aux politiques : Vous devriez vous bouger, au lieu de vociférer sur le type d’avions, de chars d’assaut et de bombes dont vous croyez avoir besoin d’acheter !!!
|